Histoire de Monor

Notre histoire prend place dans un contexte de guerres, de larmes et de profits. Le Roi-Liche est enfin tombé de la main des plus valeureux héros d'Azeroth. Les factions s'en retrouvent affaiblies, les caisses à vides. Chaque peuple avait investi des sommes d'argent considérable pour permettre l’approvisionnement logistique et militaire dans le Norfendre. Moralement, bien qu'une grande menace ai été éradiqué d'Azeroth, des familles sont brisées par la mort de leurs proches tombés au combat. Quelques banquets sont tout de même organisés par de riches marchands, ces derniers ayant profité de d'achats exceptionnels d'armes et de vivres par l'Alliance et la Horde.
Azeroth connait alors des temps de troubles. Chaque peuple doit penser à sa reconstruction tout en gardant à l'esprit qu'une menace constante plane sur les continents : La Légion. Certains démons refont peu à peu surface en Azeroth, profitant de la faiblesse de l'Alliance et de la Horde.


Dans le Royaume de l'Est, bandits, renégats et déserteurs semaient le trouble dans l'ancien Lordaeron. D'abord contrôlés puis repoussés par les Réprouvés et les troupes de l'Alliance, il n'en fut plus de même lors de la guerre contre le Roi-Liche. Les effectifs se firent de plus en plus mince pour protéger villages et avant-postes. Ainsi les grandes factions n'avaient plus la force d'envoyer des régiments pour déloger des organisations de malfaiteurs. Elles devaient finalement se restreindre à défendre ses positions stratégiques de manières fixes. Ceci profita allègrement aux voleurs et aux bandits de grands chemins.

La plupart de ces Humains marginaux étaient essentiellement constitués de personnes pauvres n'ayant pas trouvés leur place dans la société. Au fond, ceux là voulaient simplement survivre dans un monde qui les avaient rejetés. Pour d'autres, les ordres devenus trop fermes et restrictifs dans les rangs militaires avaient eut raison de leur allégeance envers l'Alliance. On trouvait aussi parmi les bandits des personnes déçus par l'Alliance. Généralement, ces gens furent privées de leurs biens "pour l'effort de guerre" ou eux même dévalisés par des bandits. Se justifiant par un manque de responsabilité des gouvernants, ces personnes devinrent des malfrats animés par la rancœur et la vengeance. Les déserteurs et déçus rametèrent d'autres races, notamment Nains et Gnomes. En revanche, on trouvait aussi de réels criminels sans foi ni loi sévissant depuis des années dans le Royaume de l'Est.

Lorsque le Roi-Liche fut défait, les dépêches indiquèrent que le Fléau se mourrait petit à petit dans les Malterres.  Ni l'Alliance, ni la Horde n'avait le temps de s'occuper de ce funeste territoire, l'effort de guerre et la main d’œuvre devait être appelés ailleurs. Ce fut une aubaine pour tout ces renégats qui trouvèrent alors le moyen de légitimer leur indépendance : s'emparer d'un territoire contesté et y établir un camp de base.

L'idée fut proposé par un charismatique et mystérieux personnage du nom de Ralthar dit "L'intrépide". Son surnom venait du peuple. Il s'était forgé une réputation en aidant les plus pauvres grâce à de nombreux pillages dans de riches cités. Il connaissait bien les villes. Autrefois, il avait été lieutenant au sein des forces armées d'Hurlevent. Néanmoins, il n'en restait pas moins imprévisible et violent envers quiconque lorsque bon lui semblait. Son objectif était de rallier la masse pour se construire une force d'attaque. Il savait pertinemment qu'il se mettrait le haut pouvoir à dos et devait se faire des alliées pour continuer de survivre dans ce monde. Sa ruse le poussa à un désir grandissant de pouvoir, profitant ainsi de l'instabilité politique des Royaumes.

Cependant, beaucoup restèrent sceptique au départ. Ils avaient perdu la confiance de leur Roi, comment pouvaient-ils avoir confiance en un bandit ?



Ralthar commença dès lors son expédition vers les Malterres. Avec peu d'hommes il n'était pas en capacité de capturer une ville entière, mais il s'était mis en tête d'établir un premier campement dans un des champs. L'ennemi rapidement défait, il investi granges et maisons. En attendant que d'autres le rejoignent il pouvait préparer méticuleusement son objectif principal : La prise d'Andorhal. Comme espéré il parvint à tenir ses positions et bouter les morts trop entreprenant. Épaulé par Daun son fidèle bras droit et du pragmatique Thalanos Greenk, il échafauda un plan pour capturer les ruines.

Rapidement, il fit circuler la rumeur d'un nouveau havre pour le crime. Marchands frauduleux et renégats pouvaient librement y circuler. Chaque jours de nouvelles têtes prenaient part à sa cause. Bientôt, il serait en capacité de former une véritable petite armée. Grâce à ses discours galvaniseurs, il réussi à créer une véritable cohésion entre ses hommes de mains. Invoquant la traîtrise, la dépravation et le manque de clairvoyance des dirigeants, ceux qui avaient été lésés devaient prendre les armes et fonder un Royaume indépendant, loin de tout ces vendus. C'était une étape importante à ne pas négliger.

La nouvelle se rependit dans tout le Royaume de l'Est. Alors que les Nains et les Gnomes n'avaient plus été aperçu dans les Malterres depuis la chute de Lordaeron, certains décidèrent de tenter leur chance ici. La Legion avançait plus vite que prévu et ceux là craignaient un retour massif de la menace, des couards en sommes. Néanmoins, leur savoir fut apprécié de Ralthar qui les mis dès lors à la tâche. Ces deux races douées pour la conception d'armes à feu, d'armes de sièges, d'ingénierie et en matières de balistique s’avérèrent apporter une aide précieuse à la cause.

Finalement, le cœur de Ralthar s'avéra compréhensif envers de nombreux autres réfugiés. Le banditisme de bas étage n'avait plus lieu d'être. Il comprit peu après qu'il était l'instigateur d'un nouvel ordre pouvant régner seul sur une parcelle de ce monde. Il instigua la compassion et le savoir vivre parmi ses rangs. Tout allié était bon à prendre.

Le jour J arriva enfin. Armés jusqu'aux dents, des centaines de personnes assiégèrent les grandes ruines d'Andorhal. Bien que meurtrie, le Fléau n'en resta pas moins coriace, causant de nombreuses pertes. Peu eurent l'honneur de rester sur pieds. La ville avait été nettoyée, mais à quel prix ? Ralthar grièvement blessé durant le cours de la bataille mourra quelques jours plus tard. Son idéal de paix et d'union inspira Hommes, Nains et Gnomes. En son honneur les rescapés nommèrent cette nouvelle coalition "La Cause". Intraitable face aux grandes factions elle se devrait d'être soudée et de ne répondre de ses actes que de par elle-même.


Contrairement aux apparences, la mort de Ralthar n'eut pas d’impact direct sur la faction. Son second, fervent admirateur de ses idéaux, avait repris le flambeau. Il était bien plus simplet que son compère, mais dévouait sa vie entière à La Cause. Daun de son nom, appliqua à la lettre les derniers souhaits de Ralthar : Reconstruire la cité. Les mois durant, la communauté connu des attaques éparses du Fléau mais réussie sans mal à leur tenir tête.

Au loin, en Kalimdor les rumeurs s'étaient transformées en une terrible réalité. Des démons sortis des entrailles du monde refaisaient surface. De nombreux portails furent ouvert dans les quatre coins du continent. En temps normal, l'histoire qui se tramait à Andorhal aurait été une priorité aux yeux des Réprouvés. Ce territoire, proche du leur aurait été une aubaine pour s'étendre et élargir leur influence sur l'ancien Lordaeron. Aux vues des circonstances, leur savoir scientifique fut mis à profit pour l'effort de guerre de l'autre côté du monde. D'ailleurs, La Cause s'étonna elle-même ne trouver aucune représailles de la part des grandes factions. Cela leur était égal. A présent, ils lutteraient pour leur propre survie. Pour eux, rejoindre l'Alliance de nouveau signifiait se faire manipuler. Une fois la guerre achevée il n'aurait rien en retour et serait de nouveau exclu de cette société. L'histoire d'Azeroth bien que très mouvementé avait prouvée que les héros de l'Alliance et de la Horde avait toujours réussi à se défaire du mal. La Cause ne voyait pas pourquoi cela changerait pour cette nouvelle grande bataille.


Les années s’enchaînèrent sous la direction de Daun. Peu à peu des constructions venaient à voir le jour et les activités y devenaient prolifiques. La défense de la ville était cette fois-ci  assurée et Andorhal battait son plein. Les Terres meurtries et corrompus par la grande peste n'avait pas perdu leur couleurs sombres et ternes, mais l'espoir brillait pourtant ici. Entre temps, des messagers de l'Alliance avaient tentés de négocier avec Daun en vain. Comme prévu l'Alliance eut dans ses plans de passer un marché avec La Cause : Les renégats devenait vassaux de l'Alliance payant un tribut mais recevait en retour une aide militaire de l'Alliance. De plus, La Cause devait s'engager  sur le plan logistique contre la Legion en échange d'une reconnaissance officielle des droits politiques et militaires sur les Malterres. Cela impliquait donc que La Cause serait protégée des Réprouvés une fois le conflit contre les démons achevée. Daun n'était clairement pas un diplomate et il coupa court à toute discussion possible. Ralthar s'en serait probablement pris autrement mais la finalité aurait été la même.

Cette fois, cette grande guerre qui toucha Azeroth perdura de manière durable. L'Alliance et la Horde peinait à venir à bout de la puissance démoniaque. Au fil des ans, les nouvelles du front se firent de plus en rare jusqu'à devenir quasi nul. Au contraire, les réfugiés arrivaient de plus en plus nombreux. Chacun renonçait à son allégeance envers l'Alliance. On vit pour la première fois des groupuscules d'Elfes de la Nuit et Draenei débarquer sur les côtes de Tirisfal et rejoindre secrètement les Malterres. Ils apportaient de sombres augures à propos de Teldrassil. Les plus touchés indiquaient une « destruction massive des éléments et de l'équilibre dans le Nord de Kalimdor ».

Contre toute attente, des membres de la Horde vinrent tenter leur chance à Andorhal. Cette nouvelle vague d'immigration posa de nombreux problèmes et des discordes éclatèrent au sein des dirigeants de La Cause. D'un côté ils se devaient de respecter leur serment d'union et de fraternité et de l'autre il faisait face à des personnes contre qui ils nourrissaient une haine viscérale depuis des générations durant. Après délibération, ils en fut conclus que seuls quelques privilégiés ayant prouvés leur valeur auprès de la faction pouvait devenir de nouveaux citoyens. Néanmoins, La Cause resta frileuse à l'idée d’accueillir de nombreux tribaux et morts-vivants et à ce jour on ne compte qu'une poignée d'ancien de la Horde.

Bien que d'une psychologie d'acier et d'une robustesse sans égale, Daun avait pleinement conscient de son maigre potentiel de réflexion et de répartie. Soucieux de voir évoluer Andorhal de manière intelligente et stratégique, Daun décida d'autoriser les élections pour décider d'un Maire. Thalanos Greenk fut élu à l'écrasante majorité. De bon aloi, Thalanos entreprit de consolider les défenses de la ville contre les deux menaces directes d'Andorhal : Âtreval, une des place forte de la Croisade Écarlate lourdement armée ainsi que Caer Darrow où plane la sombre étreinte de l'école nécromantique, Scholomance toujours détenue par le Fléau.

Aujourd'hui, une nouvelle génération voit le jour à Andorhal; et c'est à vous d'écrire la suite de l'Histoire au sein de la Cause. Vous êtes libre de créer un réfugié venu de l'autre bout d'Azeroth comme un vétéran de longue date ayant participé à la reconstruction d'Andorhal, à vous dire choisir. Quoiqu'il en soit, vous nourrissez les idéaux d'unités au sein de la faction et devrez vous intégrez à la communauté...ou peut être pas. A vous de jouer !

Petite information temporelle complémentaire : On comptera 22 ans entre la Chute du Roi-Liche et la passation de pouvoir de Daun.